InSpiraTion

Encore une fois, ma grand mère ne va pas bien. Hier à l'hôpital, j'étais seule avec elle. J'avais envie de lui dire que je l'aime, que quand elle ne sera plus là, je penserai chaque instant à elle. Lui dire que je ne l'oublierai jamais, qu'elle est exceptionnelle. J'ai peur qu'elle s'en aille sans que j'aie pu lui dire tout ce que j'ai sur le cœur. Quand j'étais seule avec elle, je voulais lui dire tout ça, mais rien n'est sorti, car je sais que si j'avais commencé à parler, j'aurais pleuré, et je ne veux pas la voir pleurer non plus. Je ne peux pas imaginer la vie sans elle. Je voudrais qu'elle connaisse mes enfants, qu'ils la connaissent. Je voudrais la garder toujours auprès de moi. Je l'aime tellement. S'il vous plaît je voudrais encore un peu de temps, s'il vous plaît, laissez moi vivre encore auprès de ma grand mère, lui montrer que je vais lui faire de beaux arrières petits enfants, qu'elle voit que je suis heureuse et qu'elle sache qu'elle continuera à vivre encore à travers mon coeur. Les larmes ne cessent de couler, j'en peux plus de penser au jour où elle ne sera plus là, ce jour là je cesserai aussi de vivre. Le jour où elle partira, j'aimerais bien partir avec elle. Je l'aime tellement.

Je veux sentir dans mon ventre un être grandir, mon bébé, notre enfant.
J'ai envie de vivre une grossesse, de partager des moments de bonheur.
C'est décidé nous sautons le pas.
Je veux que dans deux mois, mes pensées soient remplies de gaité à l'idée qu'un petit bout vit en moi.
Il répandra la joie autour de nous.
Je l'aime déjà.

Presque 21 ans
Je n'ai rien vu passer, j'ai continué mon chemin
J'en ai connu des gens, je les ai aimés, détestés, aujourd'hui je prends conscience que nous ne sommes rien sur cette putain de terre. La vie s'éteint, la vie reprend son cours, elle nous laisse désemparés et fous de joie, nos pleurs et nos rire seront perdus dans des dizaines d'années. Personne ne se souviendra.
Notre vie bascule d'un jour à l'autre; d'une seconde à l'autre; parfois la vie s'interrompt avant que l'on ait eu le temps de se poser des questions sur son utilité. Bordel de merde pourquoi est-on là? A quoi servent ces souvenirs? Pourquoi se faire autant de mal?
Nous sommes ici pour continuer à faire de la terre un foutoir.

Aujourd'hui j'ai envie de me poser des questions. Envie de faire chier mon monde. Non je n'ai pas fumé de joint, mais je m'interroge sur la vie.
Pourquoi existe-t-on?
Ce qui devait arrivait arriva soit. Mais a t-on un but à atteindre? Non je ne crois pas. Enfin je ne vois qu'une chose. Le temps fait que nous détruisons tout ce qui nous entoure, la nature, la vie sauvage.. quel gachis. C'est donc ça? L'homme a pour mission de rendre la planète terre immonde, invivable? Pourquoi s'acharne t-on à vivre si ce n'est pour atteindre la mort?
Pourquoi j'aime tant mes grands parents et pourquoi ai-je peur de les voir partir... Pourquoi j'ai envie de pleurer et de disparaître avant eux? Je l'ai aime trop, sûrement. Pourquoi n'ont-ils pas fait en sorte que je les déteste pour ne pas me faire souffrir? Je redoute tant le moment où ils partiront.
Pourquoi j'ai des angoisses quand je pense à la mort??? Pourquoi je pleure? Pourquoi tout doit partir comme ça... Y-a t-il un endroit où je pourrais les retrouver plus tard? Y a t-il un endroit où je pourrais arrêter de penser... de me faire du mal?

"Mélissa D..." AMOUR  "Nicolas D..."

3+1+1+0+0
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4+2+1+0
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6+3+1
=
9+4
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94 % !!

Bin ouais, j'suis restée une grande gamine XD

Un week end comme je les aime.
Et puis tous ces gars là, c'était génial. J'adore ces potes. Et j'adore cette photo :

le Chanteur de Balavoine et le Coup de soleil de Cocciante, deux chansons qui me rendront nostalgique de ce week end en Normandie!

Vivement l'année prochaine.

Aujourd'hui tu es parti. Tu était une toute petite bête, mais je t'aimais moi, tu vivais ta petite vie tranquillement dans ta maison.

C'est incroyable comme on peut s'attacher aux animaux. Je pleure pour Dookie, qui est le premier animal que j'ai eu avec Nicolas. Un hamster trop gentil, trop marrant. Il est mort, je culpabilise, j'ai peur de ne pas lui avoir apporté tout ce qu'il voulait. Mais non, il a été heureux, je le sais. J'espère que s'il y a un paradis des animaux, il y sera bien. Je sais pas si vous avez déjà ressenti ce sentiment, ça paraît ridicule, mais qu'est ce que ça fait mal ...

Ca fait du bien d'écrire un peu.

C'est un univers flou qui me rend curieuse. Il est pour moi connu et à la fois imperceptible, tant je n'arrive pas à me comprendre à son sujet. Pour moi, l'amitié est un bien grand mot. J'en ai eu des amis, oui, mais je n'ai jamais réussi à garder une complicité hors-normes, aussi intense qu'une relation sentimentale. J'aurais aimé être le double de quelqu'un, passer des heures au téléphone avec quelqu'un dont les blancs de conversation ne m'auraient pas gênée. J'ai pourtant déjà ressenti ce sentiment, je me suis même déjà demandée si ce n'était pas un sentiment amoureux tellement il était fort, avec une fille, même deux. Mais ce sentiment s'est rompu à plusieurs reprises, tel une rupture sentimentale.
Je remets alors en question mon aptitude à être une amie. Même aujourd'hui, j'en ai encore la preuve avec les filles de ma classe. J'ai tendance à penser que l'amour est plus important que l'amitié, et que l'on peut trouver dans l'amour les principes de l'amitié, mais je me demande quand même si ce ne serait pas là une façon de m'excuser du fait que je n'ai pas encore trouvé l'amitié idéale. Peut-être n'ai-je pas encore trouvé la bonne personne. Je l'espère.

J'me balladais tranquillement dans cet immense merdier.

Y'avait pleins pleins de trucs familliers. Ouais, des trucs. Tout d'abord j'ai vu des gens qui n'arretaient pas de chuchoter en me regardant, et moi je chialais. Des grosses poufs, qui comprennent que dalle à la vie, qui croient être le centre du monde et qui en fait n'ont rien à envier. Vous savez, des merdeuses envieuses et jalouses. 'Fin bref, moi j'men calle de leur geule hein, Mais voilà, elles sont pas capables de comprendre hein. Des chiennes enragées, ouais. Ensuite j'ai croisé des mecs, Ils étaient horribles, et se ressemblaient tous. Quand je me suis approchée pour mieux apprécier ce spectacle lugubre, j'ai vu dans leur yeux ce que j'avais vu chez d'autres. La vanité, la lâcheté, la trahison, la méchanceté et j'en passe.

Juste après ce spectacle désolant, il n'y avait rien. Je voyais des ruelles vides, aucun signe de vie. Des feuilles mortes se balladaient au gré du vent. Les ombres sur le sol ressemblaient à des démons. Et j'entendais des voix venues de nul part. La peur m'envahit et, en levant les yeux, je vis des visages aux fenetres des gratte-ciel. Ils me souriaient, me faisaient signe. Chaque personne était animée d'un joie intense et pure qui me rendit mon sourire et me fit oublier les vilains démons.

Puis, au bout de cette rue si étrange, je fus éblouie par une lumière blanche. Prudente, je m'avancai vers cette mysterieuse clarté. De loin, c'était comme un mirage, un désir absolu, quelque chose que j'aurai voulu atteindre à tout prix. Il était d'une beauté exceptionnelle à mes yeux. Et plus je m'approchais, plus j'avais le sentiment de voir un Ange.

Mélissa

Je suis une reloue râleuse qui râle sans confesse, qui parle de fesse aussi souvent que de sexe :p